Ecriture
Jean-Christophe DOLLÉ
Mise en scène
Clothilde MORGIÈVE et J-C DOLLÉ assistés de Leïla MOGUEZ
Interprétation
Julien DERIVAZ, Clothilde MORGIÈVE et J-C DOLLÉ
Conception magie
Arthur CHAVAUDRET

AUTOUR DU SPECTACLE
PROJECTION – DEBATS

ELEPHANT
Mercredi 6 mars à 18h30
Au Petit Théâtre

Palme d’or au Festival de Cannes 2003

Drame – USA – 2003
1h21 – Interdit au moins de 12 ans

Réalisateur : Gus Van Sant
Avec : Alex Frost, John Robinson (IV), Elias McConnell

JE VOLE… ET LE RESTE JE LE DIRAI AUX OMBRES
Du 7 au 10 mars

Au petit théâtre de la Maison de la Culture
Théâtre
A partir de 12 ans
1h25

Le jeudi 7 mars à 19h30
Le vendredi 8 mars à 19h30
Le samedi 9 mars à 19h30
Le dimanche 10 mars à 17h

Séance scolaire le 7 mars à 13h

LE SPECTACLE

Dans l’obscurité, une voix nous parle. Richard nous raconte ce rêve qu’il réalise enfin. Voler. Depuis l’enfance il savait que ses pouvoirs surnaturels se manifesteraient un jour. Alors il s’élance depuis la petite fenêtre, et saute. Cette pièce prend corps dans l’espace de sa chute. Une seconde. Une seconde pour ouvrir le journal intime de Richard Durn, convoquer des souvenirs réels ou fantasmés, et plonger dans la psyché du tueur de Nanterre.

Nous sommes le 28 mars 2002, 10h30. Richard Durn se jette par la fenêtre de la salle d’interrogatoire du 36 quai des orfèvres, et durant une seconde, dans sa tête, tout reprend vie, les personnages du quotidien, les rencontres d’un soir, les héros imaginaires. Tous se côtoient et s’entrechoquent pêle-mêle dans son espace intérieur : sa mère, son seul ami, la vendeuse d’arme, le professeur d’art dramatique, Roberto Zucco, l’amoureuse de Bosnie, Robocop, l’adjointe au maire et Brad Pitt.

De ce chaos de la pensée, extraire un sens, trouver une explication et peut-être les miettes d’une humanité dépiauté. Comment passe-t-on d’un prétexte humaniste à un acte sanguinaire? Comment peut-on se rêver Gandhi et agir comme Kouachi ? Où gît le mensonge ?

LA PRESSE

« Un spectacle remarquable aussi documentaire que poétique sur les mécanismes de la violence […] un spectacle aussi étonnant qu’intelligent avec la finesse qui caractérise la Cie FOUIC Théâtre et qui est devenu leur marque de fabrique […] une intrigue foisonnante aux surprises multiples liées par une mise en scène d’une rare fluidité. Une déflagration implacable et un travail magistralement maîtrisé.» FROGGY’S DELIGHT

« Un texte brillant, dense et ténébreux […] Clotilde Morgiève est bluffante, elle incarne notamment une rescapée de la guerre de Bosnie-Herzégovine avec un réalisme et une émotion d’une rare beauté. Jean-Christophe Dollé est également confondant. Sa partition d’une victime collatérale de Richard est d’une délicatesse folle. Julien Derivaz jongle avec les personnages et offre également une multitude de moments émérites ! Ces trois comédiens protéiformes réussissent à découper une pléiade de personnages avec une précision de diamant. Ils sont appuyés par une belle scénographie, foisonnante, très inventive. Les sons et la musique, magnifient la lancinante et inéluctable chute finale dans cette venelle sans issue. Un spectacle puissant dont l’impérissable et sublime venin se répand en vous précieusement…» PLUTON MAGAZINE

« Un spectacle puissant et rare. » JUSTFOCUS

« La Cie FOUIC Théâtre réussit par un travail fouillé et une mise en scène réglée au millimètre à ne jamais représenter le tueur, tout en en nous faisant entrer par petites touches dans sa tête » L’HUMANITE

« FOUIC Théâtre crée un spectacle remarquable qui interroge les failles de l’humain. À la croisée des univers de D.Lynch et de J.Pommerat, la magie nouvelle et le jeu d’acteur subliment ici une mise en scène étonnante de précision et de créativité […] cette œuvre lève le rideau sur un théâtre qui réunit avec une rare intelligence la fiction et le réel, la poésie et le tragique, le récit et l’action. » LE ZEPPELIN

« Il est rare qu’un fait divers actuel soit traité avec tant de justesse et de distance… Cette distance magique et poétique qui permet de s’interroger, de faire sens, de faire œuvre de fiction ! Grâce aux excellents interprètes unis et singuliers, on traverse, on approche presque, comme l’appelait B.-M. Koltes, dans Roberto Zucco, ce qui déclenche le “petit déclic dans la tête”. Grâce à Je vole… le reste je le dirais aux ombres, et sa mise en fiction d’un fait divers contemporain, on peut s’interroger ensemble et individuellement sur ce qui fait basculer une vie, à passer à l’acte : tuer ou se tuer. Et plus généralement sur ce qui motive, influence, constitue les choix de chaque être humain. Une enquête à réfléchir et à partager d’urgence ! » QUI VEUT LE PROGRAMME

« Avec une pudeur immense, Jean-Christophe Dollé, Clotilde Morgiève et Julien Derivaz nous entraînent à leur suite dans les méandres de la psyché du tueur. Ce sont tous trois de fins acteurs. Ils ont le goût du jeu, et la conscience de l’humanité de leurs personnages. Clotilde Morgiève a un talent rare pour passer d’un personnage à l’autre, d’un âge à l’autre, d’un état à l’autre, faisant oublier d’un geste qui elle était la seconde d’avant, gardant toujours la même justesse, la même expressivité ultra- sensible. L’écriture comme la mise en scène, étoffées par un travail sur le son et la composition musicale d’une qualité et d’une pertinence qui méritent d’être soulignée, sont d’une intelligence, d’une fluidité et d’une précision remarquables. Dollé a le sens des images puissantes, de celles qui persistent. Du réel, les f.o.u.i.c. font théâtre, et du théâtre, matière à vibrer et à penser. » PIANOPANIER

« Difficile de perdre une miette de ce que nous raconte David Murgia tant il excelle dans son interprétation. Un régal pour les oreilles, rythmé par un saint Pierre accordéoniste renforçant l’émotion et la musicalité déjà jubilatoire des mots.» METRO

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