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Auteur
JEAN-MARIE PIEMME

Comédiens
BENJAMIN MIGNECO
CHRISTOPHE SERVAT

Mise en scène
CHRISTINE BACCOT

Scénographie
JEAN-BAPTISTE NALLINO

Production
COMPAGNIE FRIVOL’

INFOS PRATIQUES

TARIFS
ADULTES : 4 000 F
MOINS DE 18 ANS / ETUDIANTS : 3 000 F
MOINS DE 12 ANS : 2500 F

Pass famille à 10 000 F valable les 19 et 20 mai pour une même famille composée de 2 adultes et 2 enfants (de moins de 18 ans).
Offre Passeport Gourmand (1 place achetée = 1 place offerte) valable uniquement le 19 mai.

ACHETER SES BILLETS

CÔTE EST : Carrefour Arue
CÔTE OUEST : Carrefour Punaauia, Carrefour Faa’a
CENTRE VILLE : Radio 1 à Fare Ute

En ligne sur www.ticket-pacific.pf
Billetterie sur place le jour-même, ouverte une heure avant le début de la séance

SERVICE GARDERIE

La garderie est située dans une salle de la Maison de la Culture, à côté du théâtre. Elle est assurée par des professionnelles de la petite enfance, pour tous les enfants à partir de 1 an.

Tarif : 1 000 F par enfant, à régler sur place.
Réservations à cameleon@mail.pf

Au petit théâtre de la Maison de la Culture
Du 19 au 27 mai
Les vendredis et samedis à 19h30 et les dimanches à 17h

Théâtre
A partir de 11 ans
1 h

LE SPECTACLE

Au cœur même d’une existence routinière et âpre, un chien déboule dans la vie de Roger, portier désabusé d’un grand hôtel, qui vit seul dans sa caravane depuis la disparition de sa fille. L’animal, à la fois rusé et mythomane, prend plaisir à jouer les fauteurs de troubles et à provoquer le portier pour le réveiller de sa torpeur. Mordre pour mieux éveiller les consciences, voici donc le leitmotiv de ce duo clownesque et bancal.

Ensemble, avec beaucoup de lucidité et de fantaisie, ils regardent le monde, s’éprouvent méchamment, s’apprivoisent, et surtout retrouvent l’urgence d’exister. Quand l’homme, qui reste un loup pour l’homme, peut se faire chien, et le chien plus humain que son maître. Une pièce incisive aux dialogues truffés d’une salutaire insolence !

LES ARTISTES

Benjamin MIGNACO, le chien

Issu du Conservatoire National de Nice et du Studio de formation théâtrale de Vitry-sur-Seine, il travaille au théâtre avec Paulo Correia (Stop the tempo, Double assassinat dans la rue Morgue, Zoo Story), Jean Louis Jacopin (Funérailles d’hiver), Elisabeth Mazev (L’œil du prince), Florian Sitbon (Hagen ou l’hymne à la haine), Fabrice Pierre (Yvonne, princesse de bourgogne), Paul Pinceloup (Dom Juan), Felicien Chauveau (C.O.C, ProZak, L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau et Le Procès) et Nicole Cardinali (Loup y es-tu ?).

Parallèlement à sa carrière de comédien, il se lance dans la mise en scène (L’inattendu, Crack, L’envoutement, Le 20 novembre). En 2011, il s’associe à Félicien Chauveau pour créer le collectif La Machine. Au cinéma, il joue sous la direction de Caroline Baude (Le cirque en éveil) et Paul Guerin (Animalus, Iago, Football). En 2012, il participe à la réalisation du clip « Knock before come in » du groupe de rock Little d Big B. En 2015, Benjamin Migneco a joué dans « Le Souper » mis en scène par Daniel Benoin, aux côtés de Patrick Chesnais et Niels Arestrup, à Anthéa, Antibes et au Théâtre de la Madeleine, à Paris.

 

Christophe SERVAS, le portier

Après avoir suivi un cursus scolaire théâtral et de nombreux stages, il monte la compagnie de La Lune Verte avec son professeur de lettres en créant un spectacle « Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny » de B. Brecht présenté en mai 2007 au Théâtre de Grasse et au Théâtre Alexandre III à Cannes. Il débute sa vie professionnelle en intégrant la compagnie Miranda (Nice). Outre son travail de comédien dans «le Songe d’une nuit d’été », «l’Odyssée burlesque», «Electre», «Dom juan», «Don quichotte» (avec le collectif La Machine) et sa participation à la tournée PACA du « Cabaret sexuel », il compose des musiques pour plusieurs spectacles.

LA PRESSE

« Une mise en scène qui s’empare avec audace de l’écriture à la « férocité salutaire et joyeuse » de Jean-Marie Piemme, qui égratigne le monde et sa bêtise avec un art abouti de la formule et une allégresse verbale épatante. Les comédiens excellent dans ce dialogue gaillard, espiègle et enlevé et savourent chaque réplique avec une gourmandise et un plaisir communicatifs. Un spectacle mordant et jubilatoire ! » LA TERRASSE

« Une satire socio-politique féroce de nos sociétés contemporaines, grattant partout où ça dérange. Drôle, délicieux et résolument revigorant ! » FROGGY’S DELIGHT

 

L'AVIS DES SPECTATEURS

« C’est tour à tour drôle, émouvant, touchant, dérangeant, méchant, cynique, tendre, déroutant, acrobatique… Le décor est à la fois si simple et si complet. Mais peut-on parler de décor quand son seul élément, la caravane, est finalement le troisième personnage de la pièce, qui offre à celle-ci une troisième dimension, la hauteur, et la quatrième, le temps qui passe. Le jeu des acteurs est juste époustouflant. Le chien, le maître, tout est parfait. La scénographie est novatrice, moderne, et la mise en scène réglée à la perfection. À la metteure en scène et aux deux comédiens : Bravo Bravo Bravo et Merci Merci Merci ! À tous les autres : courez, courez, courez ! Courez-y ! »

« Le titre intrigue … le résultat est exceptionnel. Deux comédiens parfaits interprètent une pièce qui tient le public en haleine d’un bout à l’autre. Le décor, les lumières, la scénographie … la rencontre de ce type paumé, suicidaire avec … un chien vindicatif, moqueur, agressif mais incroyablement intelligent va bouleverser la vie du propriétaire d’un camion-caravane improbable. Difficile de résumer cette pièce mais le résultat est magnifique, contemporain, original, brillant. A voir absolument ! »

« Monologue d’une spectatrice transportée sur la nécessité d’en convaincre d’autre d’aller voir cette pièce : Qui de Daniel Defoe ou Michel Tournier serait le plus emballé par ce Speranza contemporain dans lequel Vendredi (cabot lucide et sans complaisance) emploie tous les moyens pour réveiller chez Robinson (naufragé désabusé de sa propre vie) sa part d’humanité ?

Amis spectateurs intéressés, ne comptez pas sur moi pour vous spoiler la pièce, je tease certes mais je ne suis pas une balance. Prenez vous par la main pour aller découvrir cette mise en scène originale et audacieuse sublimée par deux comédiens habités dans une interprétation cousue main. Si vous en ressortez aussi ravis que moi, félicitez chaleureusement Christine Baccot pour sa mise en scène novatrice, son artisan scénographe pour sa réalisation de décor plus qu’inspirée et ses interprètes pour leurs performances respectives ! »

« Ingénieuse et impressionnante scénographie d’abord car c’est avec elle que se fait le face à face pendant l’entrée des spectateurs. Les deux comédiens sont d’une force extrême et égale (ce qui est remarquable) pour nous embarquer dans le dialogue qui se noue et n’évite rien de la cruauté humaine ou animale et de la pauvre condition de valet de celui dont le chien fait son maître… de celui dont le chien devient le maître…. Benjamin Migneco qui fut « dans une vie antérieure » un loup plein d’imagination mais looser, incarne un chien de façon époustouflante et Christophe Servas, l’homme dévasté, magistralement aussi. Ces deux comédiens ne servent pas seulement le texte avec véracité et conviction, ils utilisent leur corps en acrobates… On y croit, on a peur… Et on rit parfois, bêtes cruelles que nous sommes… Bref, vous l’aurez compris, un spectacle à voir! »

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