Une pièce de
Aïda ASGHARZADEH et Kamel ISKER
Mise en scène
Régis VALLEE
Scénographie
Philippe JASKO
Comédiens
Aïda ASGHARZADEH, Kamel ISKER et Azize KABOUCHE
Costumes
Marion REBMANN
Musique
Manuel PESKINE
TARIFS
ADULTES : 4 000 F
MOINS DE 18 ANS : 3 000 F
ETUDIANTS : 3 000 F
MOINS DE 12 ANS : 2500 F
PASS FAMILLE : 10 000 F
valable uniquement le 1er week-end de représentations (les 9, 10 et 11 novembre)
PASSEPORT GOURMAND : 1 place achetée = 1 place offerte, valable uniquement le 9 novembre
ACHETER SES BILLETS
CÔTE EST : Carrefour Arue
CÔTE OUEST : Carrefour Punaauia, Carrefour Faa’a
CENTRE VILLE : Radio 1 à Fare Ute
Sur internet à www.ticket-pacific.com
Billetterie sur place le jour-même, ouverte une heure avant le début de la séance.
SERVICE DE GARDERIE
La garderie est située dans une salle de la Maison de la Culture, à côté du théâtre.
Elle est assurée par des professionnelles de la petite enfance, pour tous les enfants à partir de 1 an.
TARIF : 1 000 F par enfant
Règlement sur place
RESERVATIONS : cameleon@mail.pf
Au petit théâtre de la Maison de la Culture
Du 9 au 25 novembre
Les vendredis 9, 16 et 23 novembre à 19h30
Les samedis 10, 17 et 24 novembre à 19h30
Les dimanches 18 et 25 novembre à 17h
Théâtre
Tout public
1h 20
« Laissez-moi vous raconter l’histoire de Samir et Leïla. C’est l’histoire d’une rébellion, celle de l’Algérie, d’un grain de sable. C’est l’histoire d’un amour plus grand que les plus grands contes, d’un désir plus vif que les plus vives révoltes, d’une jeunesse plus mûre que les plus mûrs pommiers. C’est l’histoire de Samir et Leïla. »
Humphrey Bogart
LE SPECTACLE
1987, Sidi Fares, un petit village proche d’Alger.
Dans un garage secrètement transformé en salle de spectacle, Samir rejoue les plus grands baisers du cinéma que l’Etat censure. Au Haram Cinéma il y a deux règles à respecter : l’identité de Samir doit rester secrète et les femmes sont interdites. Sauf qu’un jour, Leïla, la fille du puissant Colonel Bensaada, se glisse dans le public et découvre la mythique histoire de Casablanca. Un an plus tard, Samir et Leïla s’aiment d’un amour inconditionnel mais interdit … Ils rêvent à un avenir commun tandis que derrière eux, se trame l’ombre d’octobre 88.
NOTE D'INTENTION
Le point de départ de cette co-écriture est une envie commune de raconter ensemble une histoire. Une histoire qui nous ressemble, inspirée de nos contes orientaux au destin tragique, mais où cette joie de vivre dans le pire comme dans le pire prendrait tout son éclat. Une histoire où l’humour serait un bouclier à l’Histoire. Car comme le dit Fellag : « Chez nous, en Algérie, une fois qu’on a touché le fond, on creuse encore ! ».
Aïda Asgharzadeh et kamel Isker
PRESSE
« La Main de Leïla est une histoire d’amour universelle rythmée par des intrigues poignantes, tel un Roméo et Juliette. On vibre, on garde espoir, on pleure même.Sans doute l’émotion de voir un théâtre si chargé de forces d’évocation et d’utopie. Immanquable ! » LE POINT
« Une écriture brève, efficace, drôle et incisive donne un rythme haletant à l’histoire. Les deux personnages principaux une énergie et une aisance en scène qui donne la vitalité nécessaire à cette histoire torride sous les soleils brûlant de l’Afrique du nord. »
REG’ARTS
« L’histoire, les coutumes et les mœurs algériennes s’offrent à nous pour notre plus grand plaisir dans cette pièce virevoltante, drôle et émouvante. On adore ! »
LA PROVENCE
« Ce qui est merveilleux dans ce spectacle franc et délié, très bien mis en scène par Régis Vallée, c’est l’excellence de l’interprétation. Il y a quelque chose de ludique, de joyeux, même si l’histoire est loin d’être toujours heureuse. On a ici l’accord d’un metteur en scène intelligent et de trois acteurs formidables qui servent une comédie très bien construite, comme un conte avec ses incises, ses arabesques. Ce spectacle a déjà une très belle carrière : deux étés de triomphe dans le off d’Avignon et cette reprise délicieuse et émouvante. Du très bon théâtre, franc et fraternel. »
LE FIGARO
« Déployant avec précision et humour le quotidien du village de Sidi Fares, à une époque, pas si lointaine, où la censure et la pénurie, l’oppression des femmes et la loi militaire maintenaient sous cloche les désirs de liberté. Ce spectacle porté par trois acteurs qui sautent de rôle en rôle avec énergie, est de ceux qu’on quitte heureux, bien convaincu que le théâtre, décidément, c’est aussi bien que le cinéma. Voire mieux. »
TELERAMA
« Acteur fétiche d’Alexis Michalik, Régis Vallée, qui signe ici la mise en scène, partage avec ce dernier une grande ingéniosité scénique, le sens du récit, la façon d’alterner rire et émotion et d’imbriquer habilement la petite histoire dans la grande. Parfois candide, souvent poignant. »
LE PARISIEN
L'EQUIPE ARTISTIQUE
Régis VALLEE
Metteur en scène
Régis Vallée suit la formation aux conservatoires du XIXème et du Centre de paris et obtient une double licence d’Allemand et d ‘études théâtrales à la Sorbonne. Il interprète des textes du répertoire classique et contemporain (Bérénice, Les Enfants, Le Roi nu, Gengis Khan…) et joue également dans des spectacles musicaux (Aladin, la Mégère à peu près apprivoisée, Robin des Bois).
Depuis plus de 10 ans, il travaille étroitement avec Alexis Michalik sur les planches (le Mariage de Figaro, Hiver, R&J, le Porteur d’Histoire) et à l’image (Au Sol, Pim-poum le petit panda, Friday Night). La Main de Leïla est sa première mise en scène.
Aïda ASGHAZADEH
Comédienne et co-auteure
Aïda Asgharzadeh est une auteure et comédienne d’origine iranienne. Elle pose au coeur de sa création la question de l’héritage, qu’il soit familial, culturel ou social.
Elle écrit et joue « Les Vibrants ». Le spectacle, mis en scène par Quentin Defalt, obtient le Prix de la Presse à sa création, au festival d’Avignon 2014 et continue encore actuellement sa tournée, après avoir joué quatre mois au Studio des Champs-Élysées, à Paris.
La Main de Leïla, est sa première co-écriture, menée avec son partenaire de scène Kamel Isker. Créée au festival d’Avignon 2016, la pièce se joue à l’international après avoir été présentée à Paris au Théâtre des Béliers Parisiens. Ces deux dernières pièces lui valent toutes deux des nominations aux Molières 2018 : Meilleur espoir féminin pour La Main de Leïla, Meilleur auteur francophone vivant pour les deux textes.
Kamel ISKER
Comédien et co-auteur
Kamel Isker suit sa formation au conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris. Il joue notamment sous la direction de Gloria Paris (La fausse Suivante, Filumena Marturano), de Grégory Benoit (La mouette, Le baiser de la veuve, L’échange), de Johanna Boyé (Le cas de la famille Coleman), de Jean-Philippe Daguerre (Les fourberies de Scapin, Le Cid), d’Eric Bouvron (Marco Polo et l’hirondelle du Khan).
Avec Antoine Guiraud, il crée Les Loupiotes de la ville, spectacle qui donne lieu à plus de 300 représentations en France et à l’étranger, et qui a été accueilli à Tahiti par la Cie du CAMéLéON en juin 2010.
Il co-écrit avec Aïda Asgharzadeh La Main de Leïla dans une mise en scène de Regis Vallée, qui a eu deux nominations aux Molières (Révélation féminine et Auteur).
Il sera prochainement dans la prochaine création de Jean-Philippe Daguerre « La famille Ortiz » au festival d’Avignon 2018. A la télévision, Kamel Isker a joué dans la série P.J sous la direction de Gérard Vergez, dans Alice Nevers Le juge est une femme, dans Candice Renoir, ainsi que dans divers courts-métrages de jeunes réalisateurs.
Azize KABOUCHE
Comédien
Azize Cabouche est diplômé de l’ENSATT 1981-1983 et du CNSAD de Paris 1983-1986. Au théâtre, il travaille avec les metteurs en scènes : Jérôme Savary, Daniel Mesguich, Philip Adrien, Michael Gruber, Stuart Martinelli… Au cinéma et à la télévision, dans les films d’Alain Tanner, Francis Girod, Lorn Thyssen, Serge Leperon, Catherine Corsini, Arnaud Desplechin, Frédéric Berthe, Keiron…
Il écrit et réalise deux courts-métrages, deux moyens-métrages et un long métrage, Lettres d’Algérie. Il met en scène au théâtre Montparnasse la première pièce du réalisateur Medhi Charef, 1962 ou le dernier voyage.
