RENCONTRE AVEC ZABOU BREITMAN
Zabou Breitman
Zabou Breitman
La culture a son laboratoire : le Festival d’Avignon. Tous les ans, la beauté, la pensée et les questions qui interpellent la responsabilité de chacun s’y donnent rendez-vous. Jean Vilar l’avait pressenti : Avignon pouvait être un pont — un autre — entre la culture et le citoyen. Au vu de ce qu’est devenu le Festival, il a eu raison d’y croire. Deux raisons d’être font la force et l’unité du Festival d’Avignon : les artistes et le public. Festival représentatif des diversités sociales de la société française, son rayonnement international en juillet croise des actions artistiques et culturelles menées tout au long de l’année. Par la création et la diffusion de spectacles à destination de publics éloignés des lieux de représentation, par des ateliers pour les élèves, les enseignants, par l’ouverture de La FabricA aux habitants du quartier, aux familles lors de répétitions, de conférences ou de moments forts, le Festival d’Avignon accompagne chaque citoyen et fait ainsi société, confirmant sa vocation d’établissement culturel en interaction avec les acteurs, les structures et associations du territoire. Acteur majeur d’un écosystème moteur pour la ville, l’agglomération, le département, la région, le Festival allie création artistique, éducation, partage culturel, économie et tourisme.
La Compagnie Théâtrale Frivol’, créée en 2014 par deux passionnés de théâtre, s’est donnée pour but de développer le théâtre dans la région PACA. Elle met en scène depuis deux ans quelques beaux spectacles : La visite de Victor Haim, L’homme semence de Violette Haillault en co-production et Le Malentendu d’Albert Camus. Dialogue d’un Chien avec son Maître sur la Nécessité de mordre ses Amis, en projet : Les Précieuses Ridicules en Thalassothérapie (ad. de Molière) et en co-production : Le Journal d’une Folle (ad. de Nicolas Gogol). Elle s’est associé au metteur en scène Cyril Cotinaut aqui lui a apporté sa direction artistique notamment sur Le Malentendu.
Né en 2010 de la rencontre du comédien et metteur en scène Erwan DAOUPHARS avec l’autrice et comédienne Solenn DENIS, le COLLECTIF DENISYAK est cette hydre à deux têtes qui s’accoquine, de création en création, avec différents artistes qui se mettent en action autour de l’écriture de Solenn et de ses pièces de théâtre à peine nées. Ensemble, allier forces et compétences, multiplier les visions et envies, et ainsi faire des créations en mille-feuilles où chacun peut penser/vivre/ressentir/expérimenter le texte afin d’ouvrir un tas de possibles à éprouver au plateau, jusqu’à trouver les lignes de force à donner à l’architecture de cette création. Puis, faire grandir ce brasier ardent et finir d’enterrer la figure du metteur en scène comme être unique et divin possédant « la » vision et de son équipe artistique à sa disposition.
"Je cherchais depuis longtemps un texte qui rencontre mon point de vue d’acteur, et dès la lecture de ce roman, ce fût une évidence qu’il me fallait amener cette histoire sur un plateau et la raconter seul en scène : prendre une chaise et venir s’asseoir face au public. (...) Cette histoire est faite pour le théâtre, elle doit se raconter rapidement, sans temps mort, sans appuyer les émotions convoquées à chaque page, c’est un récit puissant, un matériau humain qui bouillonne, un rythme, un souffle, un suspense, c’est une énergie vitale captivante."
Metteur en scène prolixe, comédien et scénariste, Thomas Le Douarec est aussi à l’aise dans les tragédies que dans les comédies ou les spectacles visuels et musicaux. Fasciné depuis des années par le roman d'Oscar Wilde, il explore l’œuvre du génie anglais pour la cinquième fois et en fait pour l'occasion une véritable pièce de théâtre !
Fils d'un chirurgien réputé et d'une femme de lettres engagée dans la littérature irlandaise, Oscar Wilde fait de brillantes études à l'université d'Oxford. Encouragé par John Ruskin, porte parole du mouvement "esthète" prônant la recherche du "beau", Oscar Wilde adhère à son tour à ce courant artistique. Il développe alors sa théorie de l'esthétisme et part aux Etats-Unis où il prendra part au féminisme. A Londres, où il s'installe plus tard, il choque la société mondaine par ses extravagances, son cynisme et ses pièces de théâtre souvent interdites. En 1891 il publie Le Portrait de Dorian Gray qui lui assurera tout son succès. Il rencontre Lord Alfred Douglas avec lequel il mènera une vie débridée en public. Enterré au Père-Lachaise, Oscar Wilde reste une figure majeure le la littérature. Admiration ou indignation, il ne laisse personne insensible.
“C’est toujours difficile d’expliquer l’intention d’un numéro. Je m’exprime à travers un jonglage insolite, inattendu, très engagé corporellement, à la fois extrêmement chorégraphié et inscrit dans le moment présent. Le jonglage est mon langage, ma deuxième langue maternelle.”
Fondée et dirigée par les grands artistes Taane Mete et Taiaroa Royal, Okareka Dance Company fusionne la tradition et les croyances culturelles Maori au contemporain et propose des œuvres authentiques et diverses. Rencontre avec l'équipe artistique.